La théorie de la gestalt est une théorie d’origine allemande
(début du XXème siècle) qui définit les principes de la perception. Le postulat
de base est le suivant : devant la complexité de notre environnement, le
cerveau va chercher à mettre en forme, à donner une structure signifiante à ce
qu’il perçoit, afin de le simplifier et de l’organiser. Pour cela, il structure
les informations de telle façon que ce qui possède une signification pour nous,
se détache du fond pour adhérer à une structure globale. Cela s’applique à tous
les sens.
Cette théorie de la gestalt se décompose en lois :
La loi de la bonne forme : loi principale dont les autres
découlent : un ensemble de parties informe (comme des groupements aléatoires de
points) tend à être perçu d’abord (automatiquement) comme une forme, cette
forme se veut simple, symétrique, stable, en somme une bonne forme.
La loi de bonne continuité : des points rapprochés tendent à
représenter des formes lorsqu’ils sont perçus, nous les percevons d’abord dans
une continuité, comme des prolongements les uns par rapport aux autres.
La loi de la proximité : nous regroupons les points d’abord
les plus proches les uns des autres.
La loi de similitude : si la distance ne permet pas de
regrouper les points, nous nous attacherons ensuite à repérer les plus
similaires entre eux pour percevoir une forme.
La loi de destin commun : des parties en mouvement ayant la
même trajectoire sont perçues comme faisant partie de la même forme.
La loi de clôture : une forme fermée est plus facilement
identifiée comme une figure (ou comme une forme) qu’une forme ouverte.
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